Whitey Chronicles
Pour changer un peu de mes habitudes, j’ai eu l’idée saugrenue mais néanmoins géniale de me lancer dans un article de fond assez long, compliqué, et portant sur un sujet absolument sans intérêt.
NdR : dont acte, ne lisez pas cet article, vraiment, c’est à se demander pourquoi on laisse encore ce type sévir sur le web3.0…
Objet : une biographie succinte et illustrée de Whitey dans l’histoire du rock.
Définition : on appellera « Whitey » toute guitare Fender Stratocaster blanche à touche érable. NB : pour l’intérêt du sujet (qui n’en a pas, déjà), on admettra des pickguards de couleurs variées.
Blanc : on considérera comme « blanc » les items suivants de la maison Fender® : Artic White (blanc), Olympic White (plus blanc que blanc) et Vintage white (plus jaune que blanc).
Exclusion : tous ceux qui trouvent malin d’utiliser des guitares à touche palissandre, même si le corps est blanc et le pickguard aussi. Nous ne parlerons donc absolument pas de Messieurs Jeff Beck, Ritchie Blackmore, Joe Bonamassa,Stevie Ray Vaughan (ah si, merde, il y est, il a utilisé une vraie Whitey aussi…), et autres. Tant pis pour eux et pour vous.
Les prémisses étant posées, nous allons dans une seconde partie… excusez-moi, j’ai oublié de débrancher mon cellulaire…oui ? Lui-même. Oui. Non. Ah ouais ? Bon, si c’est comme ça, rien à battre. Merci, à vous aussi.
Euh bon, y’ a un mec de la rédaction qui me pompe le dargeot comme quoi le style « rapport d’autopsie », ça le fait pas vraiment, et qu’il faut que j’essaye de faire plus court et moins inintéressant. Merde, c’est pas rien…
Alors, on y retourne.
Comme le savent tous les blaireaux et blaireautes qui geekent sur ce blog mythique (NdR : miteux, oui…), votre serviteur étant un adepte de la Whitey (ubi supra), il n’a pu manquer de noter que, par hasard et par Toutatis, il lui tombait plein de photos de guitaristes plus ou moins connus qui le copiaient, et se mettaient à utiliser des Stratocasters identiques à la sienne. Certains même, et ça, c’est vraiment fort, AVANT que Lefty se mette à s’en servir. (NdPsy, {de retour de congés} il ne suce que si l’on s’en serre, sorry, je rentre de la féria, j’ai pas tout évacué, pfff).
D’abord, un poil d’histoire : « Whitey », par qui, pourquoi ?..
Il semblerait qu’on puisse attribuer la paternité de ce surnom à Lee Dickson, le « responsable guitares » d’Eric Clapton. En 1993, Slowhand a lâché « Blackie » pour cause d’usure, il demande au Custom Shop Fender une guitare équipée de micros « Texas Special » dans le cadre de l’album hommage à Jimi Hendrix. Cette guitare blanche sera baptisée par Lee Dickson, elle rejoindra donc « Blackie » et « Brownie » dans les armoires de God…On sait aujourd’hui que Clapton préfère les micros « Vintage Noiseless », après un passage par les « Lace Sensors ». Vous pourrez voir EC et Whitey dans « Nothing But The Blues », de Martin Scorcese. Je vous mets une 2ème photo d’Eric avec une Whitey à pickguard anodisé « Gold », guitare qu’il a utilisée beaucoup plus récemment.
Tiens, on parlait de « tribute » à Jimi Hendrix…c’est peut-être dans ce grand personnage qu’il faut rechercher le « modèle » qui à fait utiliser des Whiteys : sa silhouette de gaucher à guitare inversée à Woodstock est encore dans nos mémoires, et ce n’est pas Stevie Ray Vaughan qui me contredira, puisqu’il s'est servi à l’occasion d’une Whitey « pseudo-gauchère » (le fourbe !), comme sur l’image juste à côté. On peut la supposer garnie de single coils « Texas Special », marque de fabrique du personnage (qui aimait aussi les micros à bobinages défectueux, pour le son gras).
Autre utilisateur de Whitey (parfois même avec des pois, mais ça ne compte pas), nous avons Mr Buddy Guy…les 2 photos, prises à des époques éloignées, le montrent avec une Whitey pickguard « Tortoise shell » (années gomina) ou blanc (actuel, années, euh, boule à zéro).
Vous verrez dans la gallerie des gens très différents que j’ai réussi à épingler sur le web une Whitey à la main : ça va de Georges Harrison (Bangladesh White Strat) à Billie Corgan (pickguard noir), en passant par Andy Fairweather Low (avec humbuckers)
Vince Gill essaie bien de la cacher derrière sa bedaine, mais on la reconnaît…quant à Rusty Burns (gaucher, Point Blank), il y installe de drôles de micros (Telecaster ?), de la même façon que Lowell George, et son micro bridge Telecaster.
Robin Trower jeune arbore une superbe Whitey à « grosse tête », j’ai triché pour Gary Moore, il est en fait en train de dédicacer la Whitey d’un de ses fans (non, c’est pas la mienne !)
Steve Winwood est dans la gallerie, comme Tom Principato et Dweezil Zappa, en bonne compagnie et en train d’interpréter « Wet T-shirt Nite », bien entendu, Frankie doit se bidonner dans sa tombe.
Mike Rutherford (bassiste et guitariste de Genesis) a bien une Whitey en mains, même si elle est de profil, Phil Manzanera itou (The Strat Pack) et, fin du fin, elle existe même en touche escalope, pardon, scalloped, avec notre ami (?) Yngwie Malmsteen.
Plein de guitares différentes, avec des joueurs de style et de …ah zut, pardon, encore le téléphone. Oui, quoi, merde ? hein ? ah ouais, au temps pour moi. Ouais, bon, d’accord, tu vas pas m’en faire un cake, non plus ? c’est ça, salut.
Désolé, la rédaction, encore…
J’ai failli oublier, un Whitey parmi d’autres, « last but not least », on ne peut pas ne pas causer de la Fender Stratocaster #0001 de M. David Gilmour…Très semblable à celle que vous pouvez voir plus haut dans les mains de Slowhand, cette guitare est bien une Whitey (le sujet a fait débat, son usure est telle qu’on a pu la supposer originellement bleue ou verte, mais les experts ont tranché) avec des single coils Fender 1957 (âge de la miss), plaque anodisée « Gold » et switch 3 positions. Elle sonne royalement, ou alors c’est que son proprio est assez doué. Les 2 ??
Voilà, l’occasion pour moi de me refendre d’un petit article certes inutile, mais qui m’a amusé. Si vous trouvez d’autres photos d’artiste, Whiteys en main, ce serait sympa de votre part de me les envoyer (gmail en haut à droite) pour ma gouverne personnelle et ma collec’…
Remerciements à nos amis du claptonweb(dot)com pour les tuyaux disponibles dans la remarquable étude du matos de Slowhand, à Bjorn Riis, maestro de gilmourish(dot)com, pour moi l’un des meilleurs sites de fan sur un artiste (David Gilmour), au web en général pour hoster une telle quantité d’information, à ma femme pour avoir préparé la bouffe de midi, euh, non, de 14 heures, oui, on vit comme en Espagne, c’est la féria (même si je n’y fous pas les pieds…).
Vous aurez noté l'absence totale (ou presque) de liens dans cet article: ça m'a reposé. Pour plus de renseignements sur les artistes, allez donc voir sur la Wikipédia, tas de feignasses!
Ah oui, des exemples….
Sorry Guys, same old songs, mais j’ai surtout trouvé les plus significatifs à mes yeux…
Eric Clapton – Groaning The Blues (Texas Special)
Jimi Hendrix – Red House (« Woodstock Guitar Festival »)
David Gilmour – Marooned (Fender 57)
Conclusion générale : la Stratocaster est tout de même une sacrée guitare, j’oserais presque dire une guitare sacrée. Oui, je crois qu’on peut le dire.
de même que "Qu'importe la couleur, pourvu qu'on ait le son"...
Tiens, quand Whitey, va à la plage, elle bronze…
(Clapton Crossroads 10th Anniversary limited edition 2008 Antigua Burst – perso, j’aurais plus vu un accastillage doré…)
NdR : dont acte, ne lisez pas cet article, vraiment, c’est à se demander pourquoi on laisse encore ce type sévir sur le web3.0…
Objet : une biographie succinte et illustrée de Whitey dans l’histoire du rock.
Définition : on appellera « Whitey » toute guitare Fender Stratocaster blanche à touche érable. NB : pour l’intérêt du sujet (qui n’en a pas, déjà), on admettra des pickguards de couleurs variées.
Blanc : on considérera comme « blanc » les items suivants de la maison Fender® : Artic White (blanc), Olympic White (plus blanc que blanc) et Vintage white (plus jaune que blanc).
Exclusion : tous ceux qui trouvent malin d’utiliser des guitares à touche palissandre, même si le corps est blanc et le pickguard aussi. Nous ne parlerons donc absolument pas de Messieurs Jeff Beck, Ritchie Blackmore, Joe Bonamassa,
Les prémisses étant posées, nous allons dans une seconde partie… excusez-moi, j’ai oublié de débrancher mon cellulaire…oui ? Lui-même. Oui. Non. Ah ouais ? Bon, si c’est comme ça, rien à battre. Merci, à vous aussi.
Euh bon, y’ a un mec de la rédaction qui me pompe le dargeot comme quoi le style « rapport d’autopsie », ça le fait pas vraiment, et qu’il faut que j’essaye de faire plus court et moins inintéressant. Merde, c’est pas rien…
Alors, on y retourne.
Comme le savent tous les blaireaux et blaireautes qui geekent sur ce blog mythique (NdR : miteux, oui…), votre serviteur étant un adepte de la Whitey (ubi supra), il n’a pu manquer de noter que, par hasard et par Toutatis, il lui tombait plein de photos de guitaristes plus ou moins connus qui le copiaient, et se mettaient à utiliser des Stratocasters identiques à la sienne. Certains même, et ça, c’est vraiment fort, AVANT que Lefty se mette à s’en servir. (NdPsy, {de retour de congés} il ne suce que si l’on s’en serre, sorry, je rentre de la féria, j’ai pas tout évacué, pfff).
D’abord, un poil d’histoire : « Whitey », par qui, pourquoi ?..
Il semblerait qu’on puisse attribuer la paternité de ce surnom à Lee Dickson, le « responsable guitares » d’Eric Clapton. En 1993, Slowhand a lâché « Blackie » pour cause d’usure, il demande au Custom Shop Fender une guitare équipée de micros « Texas Special » dans le cadre de l’album hommage à Jimi Hendrix. Cette guitare blanche sera baptisée par Lee Dickson, elle rejoindra donc « Blackie » et « Brownie » dans les armoires de God…On sait aujourd’hui que Clapton préfère les micros « Vintage Noiseless », après un passage par les « Lace Sensors ». Vous pourrez voir EC et Whitey dans « Nothing But The Blues », de Martin Scorcese. Je vous mets une 2ème photo d’Eric avec une Whitey à pickguard anodisé « Gold », guitare qu’il a utilisée beaucoup plus récemment.
Tiens, on parlait de « tribute » à Jimi Hendrix…c’est peut-être dans ce grand personnage qu’il faut rechercher le « modèle » qui à fait utiliser des Whiteys : sa silhouette de gaucher à guitare inversée à Woodstock est encore dans nos mémoires, et ce n’est pas Stevie Ray Vaughan qui me contredira, puisqu’il s'est servi à l’occasion d’une Whitey « pseudo-gauchère » (le fourbe !), comme sur l’image juste à côté. On peut la supposer garnie de single coils « Texas Special », marque de fabrique du personnage (qui aimait aussi les micros à bobinages défectueux, pour le son gras).
Autre utilisateur de Whitey (parfois même avec des pois, mais ça ne compte pas), nous avons Mr Buddy Guy…les 2 photos, prises à des époques éloignées, le montrent avec une Whitey pickguard « Tortoise shell » (années gomina) ou blanc (actuel, années, euh, boule à zéro).
Vous verrez dans la gallerie des gens très différents que j’ai réussi à épingler sur le web une Whitey à la main : ça va de Georges Harrison (Bangladesh White Strat) à Billie Corgan (pickguard noir), en passant par Andy Fairweather Low (avec humbuckers)
Vince Gill essaie bien de la cacher derrière sa bedaine, mais on la reconnaît…quant à Rusty Burns (gaucher, Point Blank), il y installe de drôles de micros (Telecaster ?), de la même façon que Lowell George, et son micro bridge Telecaster.
Robin Trower jeune arbore une superbe Whitey à « grosse tête », j’ai triché pour Gary Moore, il est en fait en train de dédicacer la Whitey d’un de ses fans (non, c’est pas la mienne !)
Steve Winwood est dans la gallerie, comme Tom Principato et Dweezil Zappa, en bonne compagnie et en train d’interpréter « Wet T-shirt Nite », bien entendu, Frankie doit se bidonner dans sa tombe.
Mike Rutherford (bassiste et guitariste de Genesis) a bien une Whitey en mains, même si elle est de profil, Phil Manzanera itou (The Strat Pack) et, fin du fin, elle existe même en touche escalope, pardon, scalloped, avec notre ami (?) Yngwie Malmsteen.
Plein de guitares différentes, avec des joueurs de style et de …ah zut, pardon, encore le téléphone. Oui, quoi, merde ? hein ? ah ouais, au temps pour moi. Ouais, bon, d’accord, tu vas pas m’en faire un cake, non plus ? c’est ça, salut.
Désolé, la rédaction, encore…
J’ai failli oublier, un Whitey parmi d’autres, « last but not least », on ne peut pas ne pas causer de la Fender Stratocaster #0001 de M. David Gilmour…Très semblable à celle que vous pouvez voir plus haut dans les mains de Slowhand, cette guitare est bien une Whitey (le sujet a fait débat, son usure est telle qu’on a pu la supposer originellement bleue ou verte, mais les experts ont tranché) avec des single coils Fender 1957 (âge de la miss), plaque anodisée « Gold » et switch 3 positions. Elle sonne royalement, ou alors c’est que son proprio est assez doué. Les 2 ??
Voilà, l’occasion pour moi de me refendre d’un petit article certes inutile, mais qui m’a amusé. Si vous trouvez d’autres photos d’artiste, Whiteys en main, ce serait sympa de votre part de me les envoyer (gmail en haut à droite) pour ma gouverne personnelle et ma collec’…
Remerciements à nos amis du claptonweb(dot)com pour les tuyaux disponibles dans la remarquable étude du matos de Slowhand, à Bjorn Riis, maestro de gilmourish(dot)com, pour moi l’un des meilleurs sites de fan sur un artiste (David Gilmour), au web en général pour hoster une telle quantité d’information, à ma femme pour avoir préparé la bouffe de midi, euh, non, de 14 heures, oui, on vit comme en Espagne, c’est la féria (même si je n’y fous pas les pieds…).
Vous aurez noté l'absence totale (ou presque) de liens dans cet article: ça m'a reposé. Pour plus de renseignements sur les artistes, allez donc voir sur la Wikipédia, tas de feignasses!
Ah oui, des exemples….
Sorry Guys, same old songs, mais j’ai surtout trouvé les plus significatifs à mes yeux…
Eric Clapton – Groaning The Blues (Texas Special)
Jimi Hendrix – Red House (« Woodstock Guitar Festival »)
David Gilmour – Marooned (Fender 57)
Conclusion générale : la Stratocaster est tout de même une sacrée guitare, j’oserais presque dire une guitare sacrée. Oui, je crois qu’on peut le dire.
de même que "Qu'importe la couleur, pourvu qu'on ait le son"...
Tiens, quand Whitey, va à la plage, elle bronze…
(Clapton Crossroads 10th Anniversary limited edition 2008 Antigua Burst – perso, j’aurais plus vu un accastillage doré…)
EDIT DE POST 1
Certains edits nous coûtent. Je ne remercie pas Aeux pour sa remarque qui m'a obligé à chercher...et trouver mon ami Jimy Page et sa Whitey. Zut.
EDIT DE POST 2
Un bonheur n'arrivant jamais seul, un second oubli auquel j'ai pensé (?), champion du monde de l'air guitar, roi de la moulinette...bon, autant dire que je n'en ai jamais parlé sur ce blog. Curieux. M. Pete Townsend.
EDIT DE POST 3
Sur la suggestion de l'ami Jipes, je rajoute Jimmie Vaughan, frère de SRV et Fabulous Thunderbird (mais non, pas le logiciel de messagerie!), et sa Whitey "usagée", c'est le moins que l'on puisse dire. Logiquement, elle devrait être équipée de "Texas Special".
Commentaires
Jimmy Vaughan a un modèle signature Fender qui est disponible en blanc.http://www.milongamusic.com/F-1-Guitares-%E9lectriques-/P-1079-Jimmie-Vaughan-Tex-Mex-Stratocaster-013-9202-305
...et qu'est-ce que ce serait si seulement j'y allais, à la féria, enfin pour autre chose que faire le taxi...
erreur rectifiée, merci ;-)
Pour les ferias, taxi c'est bien, et surtout, ça rassure les parents.
je t'avoue ne pas avoir lancé de recherche sur notre ami JP...
quelle erreur....
dont edit de post
(Aeux je te hais!!!)
Ton chouchou parmi les chouchous, la star des stars,...bon j'arrête j'en fais un peu trop, mais tu es allé au bout de ton article en citant JP.Bravo.
merci, mon garçon!
dont acte et recherche effectuée, voici le frérot et sa (vieille Whitey)
ps : manque un m à Jimmy Page.
oula, il lui manque bien plus que ça à l'ami Jimmy...;-D
...entre autres. un jeu de guitare propre, aussi, tiens!