Le Flamant Noir

Je ne suis pas le premier à le faire, mais il m'est impossible de ne pas bloguer la triste nouvelle: Richard "Rick" Wright est mort Lundi 15 à l'âge de 65 ans, des suites d'une "courte lutte contre le cancer".

L'annonce du décès du clavier des Pink Floyd me touche plus que je ne saurais dire. Membre discret de la troupe, l'air toujours intimidé sur scène, le "Maître des Nappes" floydiennes n'était peut-être pas un virtuose du clavier, mais il avait un style, il avait une voix, et il a été associé à la destinée d'un des (du?) plus grand groupe de rock de l'histoire.

Vous trouverez ici la réaction de David Gilmour.

Bizarre qu'on soit plus touché par certaines choses que d'autres, mais là, tout de suite, je n'ai rien à dire, sinon que je regrette encore plus d'avoir manqué le rendez-vous avec Gilmour et Wright en France en 2006. Les mots me manquent, et j'ai vraiment "la boule" dans le coeur...



Goodbye, Rick

Commentaires

Anonyme a dit…
Triste nouvelle en effet. Que dire à part des banalitées. Paix.
a+ Lefty
Olivier
Oui.Bizarre. Pourquoi sa mort m'émeut et tout ces mots que je partage(la mort, le moi, le nœud) aussi. Hein pourquoi ? je sais pas. la réponse peut être dans ton article, un gars associé à une grande tranche d'histoire musicale qui est aussi notre histoire, une musique intimement lié à un vécu, une ambiance..une culture de génération en fait. Doit y avoir autre chose en sus (rien à voir avec le nœud)parce que, par l'absurde je me dit qu'apprendre la mort d'un Roger Waters me ferait peut être pas le même effet. Une image de mec sympa ou de grand frère peut être ?

Bon allez, on garde la nappe et on va faire un pique-nique
Lefty a dit…
@ Olivier

je sens que les années qui viennent seront difficiles en un sens puisque, selon l'ordre des choses, nous verrons disparaître des gens que nous aimons, famille, amis, etc..et pour moi, Rick Wright était un ami, il m'a donné énormément, par sa musique.

@ François

un peu curieux.
tu pourras lire sur ton post mon historiette de ce soir, un peu surréaliste...
pour le reste, je suis d'accord avec toi: on arrive à 50 piges, on écoute de la musique depuis, allez, 35, alors quand tu perds un "ami de 35 ans" que tu apprécies (donc, clairement, pas Roger Waters en ce qui me concerne), tu prends une baffe.
j'ai perdu il y a 1 an tout juste mon maître, mon sensei, un homme que j'ai connu pendant 15 ans seulement, hélas, mais qui m'a donné son amitié, son art, son temps, sa philosophie de vie, son enseignement pendant toutes ces années. il était le sensei, j'étais le sempai (elève favori), toujours présent, celui sur qui on fait les démos de jujitsu, et nous avions developpé une complicité fantastique dans la pratique de l'art martial, et celle de la vie, puisqu'il avait une philosophie saine (de mon point de vue) et "carpe diemesque" qui nous rapprochait.
il est parti trop tôt à l'age et dans les conditions de Rick Wright.
un an plus tard, mon deuil n'est pas fait, et j' ai arrêté la pratique du jujitsu, alors que j'étais prêt à l'enseigner...
j'ai du mal avec le deuil?
en tout cas, la mort de RW n'a rien fait pour arranger ce côté de ma personnalité, simplement me montrer une fois de plus que je sais encaisser, mais pas digérer.
Anonyme a dit…
Souvenez-vous cette parole de P. DESPROGES (que j'aurai bien aimé avoir comme Maître) :
"Je n'ai pas honte de le dire, le jour de la mort de Brassens, j'ai pleuré comme un môme. Alors que le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules"
Lefty a dit…
@ Sylvain

ça fait d'autant plus plaisir que j'aurais pu dire la même chose...

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